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16 Plûviose AN II : abolition de l'esclavage ! Vendu - 30 625 €

Dernière mise à jour : 23 mars 2021

Cette gouache attribuée à Amédée Freret a servi à la réalisation de la gravure par

« L’ arrivée des Européens en Afrique » par Nicolas Colibert (1750-1806) et publiée en 1795.

Elle commémore la première abolition de l’esclavage, par la Convention, le 16 Plûviose An II, (4 Février 1794).


Vendu 30 625 €

Le 20 décembre 2020, Versailles Encheres, lot N°29


Gouache sur trait de plume à l’encre noire et brune, avec rehauts de gouache blanche et rehauts de lavis et d’aquarelle.

Sur son montage tendu cartonné d’origine, un petit accident sur le personnage masculin,

et une coulure d’eau verticale non invasive dans le ciel.

34,1 x 44,2 cm



Nous remercions M. Michel-Witold Gierzod pour son aide apportée à la recherche et l’identification de cette oeuvre inédite. Note: Bien que le corpus d’œuvres peintes ou dessinées publiées d’Amédée Freret ne nous soit pas parvenu à cette date, hormis une série de gravure sur le même thème,

cette belle et unique gouache de dimensions identiques en rapport à la gravure en sens inversé par Nicolas Colibert (1750-1806) datée de 1795 semble être l’œuvre originale par Amédée Freret qui a servi à la réalisation de la gravure par N. Colibert.

L’image de la traite et de l’esclavage n’apparaît de manière significative dans l'iconographie qu’à la fin du XVIIIe siècle, quand le développement des voyages et du livre illustré rendent possibles les récits qui les mettent en scène.

Les bouleversements de la fin du XVIIIe siècle, la révolte à Saint-Domingue le 23 aout 1791,

la première abolition votée par la Convention le 16 Plûviose An II (4 Février 1794),

l’indépendance haïtienne le 1er janvier 1804 établissant la première république noire

libre du monde, et la remise en cause par les campagnes abolitionnistes de l’esclavage,

entraînent un renouvellement de ces représentations, puisque pour la première fois la

figure de l’esclave et de la traite y deviennent sujet.


Cette gravure fait partie d’une série de quatre dont un exemplaire est conservé au musée d’Aquitaine de Bordeaux, un autre au musée Schoelcher de Pointe à Pitre et un autre au musée de la Compagnie

des Indes à Lorient.

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